Bienvenue sur notre deuxieme partie du livre: Cessez d'etre GENTIL, soyez vrai.

Vous pouvez lire la partie 1 sur ce lien https://marcdy-coaching.blogspot.com/2021/03/cessez-detre-gentil-soyez-vrai.html

Partie 2

Les trois éléments d'une conversation vraie avec autrui sont : L'observation neutre, la prise de conscience de ses sentiments et la formulation d'une demande négociée.

"Si vous voulez réussir à prendre soin des autres, vous ne devez pas agir par obligation. 

Etre à l'écoute des autres doit procurer une sensation de plaisir et de bien-etre. Si vous qgissez par obligation ou par dévoir, vous n'en retirerez que la colère, de la dépression ou de la révolte.

Avant toute chose, il est bon de rappeler ou se trouve le vrai bonheur.

Alors, qu'en fait, le bonheur dépend de la relation au'on a aux choses et de celle qu'on entretient avec les activités et les etres. Ce qui importe, c'est de nouer des relations profondes et durables, aussi bien avec soi-meme qu'avec les autres. Mais, ce n'est vraiment pas possible, parcque, souvent, on agit selon des critères extérieurs.

Ainsi, on renonce à certains de ses besoins pour faire plaisir à son interlocuteur et on agit en fonction de croyances et de préjugés. L'homme peine à entretenir une relation de qualité avec le monde qui l'entoure, car il interprète sans cesse ce qu'il observe.

Mais, tu veux dire qu'il faudrait se contenter d'une observation neutre des faits ?

Euh oui. Le problème, c'est que, systématiquement, on juge, ce qui empeche toute interrogation. 

Hum... Mais je comprends pas trop comment tout ça se manifeste...

J'vais te donner un exemple. Mettons que pour apostropher ton enfant, tu lui dises "Tu laisses tout trainer!" En ouvrant la conversation de cette manière, tu prends le risque de tomber dans la "spirale du ping-pong". C'est le moment où l'interlocuteur se justifie car il se sent agressé, jugé et critiqué.

Ah, d'accord. Et donc, c'est pour éviter ce genre d'écueil qu'on doit mener une observation neutre ?

Oui, vous devez absolument discerner les enjeux de la réalité telle qu'elle est et respecter le point de vue de l'autre. Si vous faites ça, la demande de formulée sera négociable et l'autre aura la liberté de la satisfaire ou non.

Ok, c'est clair pour moi.

Ha, ha, attends, je dois ajouter observer sans juger ne suffit pas. Il faut également sentir sans juger. ça passe par une distinction très simple : vous devez savoir quels sont vos vrais sentiments et quels sont ceux qui comportent une interprétation. 

C'est quoi de "vrais" sentiments ?

Par exemple, lorsque vous etes curieux, étonné, satisfait, angoissé ou effrayé... Et puis, consernant les sentiments qui comportent une interprétation, c'est quand on se sent incompris, trahi, dupé, etc. Cette distinction a l'avantage de vous faire sortir du scénario vistime-plainte. Elle est très importante, car elle permet d'exclure tout ce qui oppose, divise et sépare du vocabulaire.

Ainsi, l'autre prendra en considération ce que vous etes en train de lui dire sans penser à ce qu'il pourrait répondre.

En gros, si je simplifie tout ça, lorsqu'on parle vrai en évoquant ses "vrais"sentiments, on stimule la vraie écoute. Donc, l'autre n'est pas invité à obéir mais à se responsabiliser au sein d'un débat constructif et riche de sens.

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